4 déc. 2012

Côte d'Azur, arrière-pays et alentours

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La fin de la retraite se combine avec le retour du beau temps, je reprend donc la direction du Sud... environ 60 km de plat et descente me séparent de la Méditerranée. Le soleil se sort, la route est belle... tout va pour le mieux!




Le trajet se passe sans encombre, ou presque, avec une route barrée pour cause d'éboulement. Au mieux, ça passe à vélo et je peux emprunter les Gorges du Loup, au pire, je me fais 14 km aller-retour de plus et je suivrai la déviation. Arrivé sur la zone, il me suffit de contourner qq beaux blocs de roches, et je profite ensuite d'une route sans aucun véhicule!


En milieu de journée, je savoure le plaisir d'arriver sous le soleil à la Méditerranée  Je pars alors à l'Est, en direction de Nice, en prévision de rallier la vallée de la Roya, à la frontière italienne, où je dois passer dans un collectif agricole dans les montagnes au pied du Mercantour.


Plus tard, vers Nice, je me fais accoster par Jean-Chrisophe, un cycliste avec qq voyages à vélo à son actif, avec qui nous passons un bout d'après-midi, puis c'est apéro sur la plage... 


Je ne sais toujours pas où dormir ce soir et Jean-Christophe ne peut malheureusement pas m’accueillir  mais je ne m'inquiète pas, je me dis que trouverai bien un coin où poser ma tente le moment venu.
Nous parlons vélo, voyage, société, ... et je ne sais comment, nous en arrivons à parler de Biodanza! Jean-Christophe me parle alors d'un ami à lui, célèbre facilitateur de Biodanza du Sud-Est... un dénommé Bruno... que je connais et avec qui nous avons d'autres amis des Hautes-Alpes en commun! Il avait animé le stage de Biodanza auquel j'avais participé en avril dernier. Il habite à Nice, et en l'appelant, il s'avère qu'il est chez lui avec sa compagne Marlies.
S’enchaînent alors le dîner, la soirée, et un lieu chaleureux pour la nuit pour moi! Merci J-Christophe, Bruno et Marlies!


Le lendemain, frais et reposé, je poursuis ma route le long de la côte. Entre la mer qui scintille sur ma droite et les enfilades de villas et bétonnages en tous genres sur ma gauche, le contraste est fort! Le summum, c'est Monaco: une densité urbaine incroyable, des tas de buildings collés les uns aux autres et de nombreux autres en construction, une collection de yoats sur le port...


J'ai hâte de retrouver un secteur plus sauvage et accueillant... qui sera le camping dans les hauteurs de Menton.



Pour rejoindre la vallée de la Roya, 2 options: soit je poursuis sur le côte jusqu'à Ventimiglia pour m'engager dans cette vallée qui commence côté italien, sur une route à forte circulation.... soit je grimpe dans les hauteurs de Menton, pour passer par les petites routes, ce qui m'ajouterait à la fois des km et plusieurs cols.
Je me sens en forme, et déjà en manque de relief, je choisi donc l'option montagne, via le col de Castillon (707m), pour rallier Sospel où j'ai une possibilité d’accueil pour la nuit.


A Sospel, je suis accueilli par Alice et Quentin, via le réseau CouchSurfing. Cette halte chez eux fut un véritable régal: c'est un jeune couple très sympathique avec qui nous avons parlé montagne, alternatives, écologie, jardinage, compost & cie!



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